Dédicace à J-E CURLEY

Dédicace à M. J-E. CURLEY , Président d'Honneur

                                               par Philippe CASIMIR  :

"Permettez moi de vous offrir la dédicace de ce livre qui conserve le souvenir de la belle cérémonie d'inauguration du Monument que nous avons élevé aux Enfants de La Turbie morts pour la Patrie et pour la cause de la civilisation ce qui rend leur mémoire sacrée à vous, Citoyen Américain, autant qu'à nous  leurs concitoyens.

Grâce à vous, cet hommage auquel ils ont droit, a pu leur être rendu sans les retards qui auraient été un manque de respect à leur mémoire.

Les souscriptions, les subventions, la fête patronale de 1920, à laquelle vous avez généreusement contribué, avaient produit une somme de 18 000 francs. Elles ne suffisait pas pour donner au Monument l'ampleur digne de nos Héros.

Je vous ai alors exposé que pour réaliser notre pieux dessein, il nous manquait 8 000 francs. Dès le lendemain, vous veniez m'apporter un chèque de pareille somme. C'est ainsi que l'oeuvre a pu être achevée dans le minimum de temps avec le maximum de soins.

Déjà, nous avions pour votre Personne la plus respectueuse sympathie. Nous savions que vous affectionnez La Turbie où vous venez vous reposer, respirer l'air pur résultant de la fusion des effluves de la mer et des souffles de la montagne se tempérant mutuellement et dosés par la sainte Nature de manière à les rendre efficaces au bien-être et à la santé.

A cette respectueuse sympathie, nous ajoutons désormais une profonde reconnaissance.

Vous avez bien voulu accepter le titre de Président d'Honneur du Comité du Monument.

Le président soussigné est fier que vous ayiez consenti à vous joindre à lui en cette mémorable circonstance.

Les bonnes oeuvres portent bonheur, assure-t-on. La justice veut que cela soit vrai. Notre oeuvre est grande et belle entre toutes. Elle verse dans la conscience la satisfaction du devoir accompli, parfum moral qui doit désormais dominer toutes les fadeurs dont voudrait nous atteindre la vie.

Ainsi, notre esprit ressemblera à un sol où a pris naissance un rosier si vigoureux et si fécond que ses racines doivent recouvrir toutes les mauvaises végétations. "